Longtemps cantonnées à un Hinterland juridique complexe, entre droit de la mer et de la propriété intellectuelle, les ressources génétiques marines se sont vues progressivement encadrées par le droit de l’environnement via la Convention sur la diversité biologique.
Mis à mal par les progrès exponentiels du génie génétique, le travail fut assez rapidement remis sur le métier à travers l’élaboration d’un protocole pour l’accès et le partage des avantages tirés de l’exploitation des ressources génétiques, dit Protocole APA et désormais de Nagoya.
Fruit de huit longues années de négociations, ce dernier ouvre la voie, pour les zones sous juridiction nationale, à un cadre juridique équilibré et de fait unanimement salué.

The marine genetic resources having been considered for a very longtime as a complex set of legal issues involving both the law of the sea and the intellectual property law were slowly incorporated within the environmental law through the Convention on biological diversity.
Although the recent progress on genetic engineering did not facilitate the search for a solution, the work continued until the emergence of the drafting of a protocol on the access and benefit sharing of genetic resources (ABS).
After eight years of arduous negotiations, the Nagoya Protocol on access to genetic resources and the fair and equitable sharing of benefits arising from their utilization to the Convention on biological diversity (the Nagoya Protocol on ABS) was adopted.
This in turn opens the door for finding a balance legal regime for the genetic resources within the zone under national jurisdiction.