Résumé
D’une manière tristement emblématique, le thon rouge a été l’animal de l’année 2010, pourtant proclamée Année internationale des Nations Unies pour la Biodiversité.
Après le refus de la CoP15 de la CITES d’interdire le commerce international du Thunnus thynnus, comme le proposait Monaco, la gestion de cette espèce gravement menacée a en effet été considérée comme relevant de la seule compétence de la CICTA.
L’avenir du thon rouge s’est ainsi trouvé entièrement entre les mains des Etats pêcheurs, c’est-à-dire de ceux qui sont responsables de l’effondrement dramatique des stocks.
De par ses enjeux, la 17ème réunion extraordinaire de la CICTA a donc suscité beaucoup d’attentes qui furent autant d’espoirs naturellement déçus par le bilan de la CICTA 2010.
S’agissant d’une espèce de haute valeur commerciale, la dialectique de la compétence et de l’irresponsabilité a une fois de plus conduit à un raisonnement à court terme, sacrifiant notre patrimoine commun aux intérêts économiques et financiers de quelques uns.
Après le refus de la CoP15 de la CITES d’interdire le commerce international du Thunnus thynnus, comme le proposait Monaco, la gestion de cette espèce gravement menacée a en effet été considérée comme relevant de la seule compétence de la CICTA.
L’avenir du thon rouge s’est ainsi trouvé entièrement entre les mains des Etats pêcheurs, c’est-à-dire de ceux qui sont responsables de l’effondrement dramatique des stocks.
De par ses enjeux, la 17ème réunion extraordinaire de la CICTA a donc suscité beaucoup d’attentes qui furent autant d’espoirs naturellement déçus par le bilan de la CICTA 2010.
S’agissant d’une espèce de haute valeur commerciale, la dialectique de la compétence et de l’irresponsabilité a une fois de plus conduit à un raisonnement à court terme, sacrifiant notre patrimoine commun aux intérêts économiques et financiers de quelques uns.
Abstract
Sadly, bluefin tuna was the emblematic animal of the year, despite the fact that the United Nations had proclaimed 2010 to be the International Year of Biodiversity.
After CoP15 of CITES had refused to ban international trade of Thunnus thynnus, as proposed by Monaco, the management of this very endangered species was considered under the one and only jurisdiction of ICCAT.
So the future of bluefin tuna was under the entire responsability of fishing States, yet accountable for the tragic decline of the stocks.
Because of the challenges involved, the 17th extraordinary meeting of ICCAT generated great expectations, so many were obviously disappointed by the outcome of ICCAT 2010.
As a species with a high commercial value, the dialectic between jurisdiction and responsability once again led to a short term solution, sacrificing our common heritage to the economic and financial interest of only a few.
After CoP15 of CITES had refused to ban international trade of Thunnus thynnus, as proposed by Monaco, the management of this very endangered species was considered under the one and only jurisdiction of ICCAT.
So the future of bluefin tuna was under the entire responsability of fishing States, yet accountable for the tragic decline of the stocks.
Because of the challenges involved, the 17th extraordinary meeting of ICCAT generated great expectations, so many were obviously disappointed by the outcome of ICCAT 2010.
As a species with a high commercial value, the dialectic between jurisdiction and responsability once again led to a short term solution, sacrificing our common heritage to the economic and financial interest of only a few.
