Connexion
Tous les annuaires
Recherche
Recherche dans le contenu
Sauf : 
Annuaire : 
      Recherche avancée
Recherche par code Indemer
Par exemple A.D.Mer (2011,XVI,15)
A.D.Mer
     
Editions A.Pedone

13 rue Soufflot
75005 Paris

indemer@pedone.info
L'océan partagé
A.D.Mer (2010,XV,13)
Paru le 31/12/2011
Jean-Pierre Cot
Professeur émérite de l'Université Paris I Panthéon Sorbonne Juge au Tribunal international du droit de la mer
Lire
Résumé
« L’océan partagé ». René-Jean Dupuy avertit les « maistres d’astres et de navigation » : le vent de la révolte souffle aussi sur la mer. Paru en 1979, à mi-parcours de la longue négociation qui aboutit à la convention de Montego Bay du 10 décembre 1982, l’ouvrage trace les évolutions à venir du nouveau droit de la mer. Trois décennies plus tard, il m’a paru opportun d’emprunter la boussole et le sextant du maître pour faire le point et rendre hommage au fondateur de l’Institut du Droit de la Paix et du Développement.
Première contradiction : d’un droit unidimensionnel à un droit pluridimensionnel.
Seconde contradiction : d’un droit du mouvement à un droit de l’emprise
Troisième contradiction : d’un droit personnel à un droit territorial.
Quatrième et dernière contradiction : d’un droit universel à un droit situationnel.
Faut-il conclure ? Je ne le pense pas, sauf à reconnaître que René-Jean Dupuy avait correctement identifié les contradictions qui traversent et qui animent aujourd’hui le droit de la mer. Ces contradictions n’ont pas disparu. Elles sont l’expression de la vie, de la vitalité de ce nouveau droit de la mer que Dupuy a tant contribué à modeler.
Abstract
« L’océan partagé ». René-Jean Dupuy avertit les « maistres d’astres et de navigation » : le vent de la révolte souffle aussi sur la mer. Paru en 1979, à mi-parcours de la longue négociation qui aboutit à la convention de Montego Bay du 10 décembre 1982, l’ouvrage trace les évolutions à venir du nouveau droit de la mer. Trois décennies plus tard, il m’a paru opportun d’emprunter la boussole et le sextant du maître pour faire le point et rendre hommage au fondateur de l’Institut du Droit de la Paix et du Développement.
Première contradiction : d’un droit unidimensionnel à un droit pluridimensionnel.
Seconde contradiction : d’un droit du mouvement à un droit de l’emprise
Troisième contradiction : d’un droit personnel à un droit territorial.
Quatrième et dernière contradiction : d’un droit universel à un droit situationnel.
Faut-il conclure ? Je ne le pense pas, sauf à reconnaître que René-Jean Dupuy avait correctement identifié les contradictions qui traversent et qui animent aujourd’hui le droit de la mer. Ces contradictions n’ont pas disparu. Elles sont l’expression de la vie, de la vitalité de ce nouveau droit de la mer que Dupuy a tant contribué à modeler.