L’article qui suit s’interroge sur l’avenir du droit maritime qui a connu des évolutions importantes ces dernières années, au point que certains sont allés jusqu’à remettre en cause l’une de ses clés de voûte et plus particulièrement la limitation de responsabilité.
Si les transports sont plus sûrs, si les pavillons de complaisance sont davantage conçus comme des pavillons de nécessité, si le statut des marins s’est édulcoré, le droit maritime n’a pas perdu son originalité. Son influence sur le droit commun reste et restera toujours très forte. L’histoire partagée entre le droit maritime et le droit commun s’est traduite par deux phénomènes que l’on peut résumer sous deux formules : le droit commun est l’enfant du droit maritime, mais c’est aussi son légataire. Cette emprise du droit maritime sur le droit commun laisse penser que l’avenir du droit maritime est, quoiqu’on dise et quoiqu’on fasse, assuré.

The following article brings up questions about the future of Maritime Law which has known important evolutions during the last decade : indeed it did go as far as questioning one of its keystones, particularly the limitation of liability.
If transports are safer, if flags of convenience are more designed as flags of necessity, if the status of the sailors sweetened, Maritime Law has not lossed its originality. Its influence on common principles of law stays and will always remain very strong. The story shared between Maritime Law and the common principles of law may be summarized under two formulas: the common law is the child of Maritime law, but it is also its legatee. The future of Maritime law, whatever one might say, is assured.