Résumé
La célébration du trentième anniversaire de l’ouverture à la signature de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer a été l’occasion de faire le point sur les succès enregistrés et les difficultés rencontrées, afin d’en tirer des enseignements et ainsi de déterminer la voie à suivre pour l’avenir. Parmi les questions qui furent abordées à ce moment-là, une en particulier est restée en suspens : l’enseignement du droit de la mer. L’appel de l’ancien président de la troisième Conférence des Nations Unies sur le droit de la mer à inciter les facultés de droit du monde entier à promouvoir la recherche et l’enseignement du droit de la mer semble être passé inaperçu, tandis que les inquiétudes exprimées par la directrice honoraire de la Division des affaires maritimes et du droit de la mer des Nations Unies quant à la raréfaction de l’enseignement du droit de la mer au sein des universités françaises demeurent entières. Aussi, la présente étude confirme que la situation est certes préoccupante s’agissant des masters en droit international, mais plutôt rassurante dans le cas des formations en rapport avec la mer.
Abstract
The commemoration of the thirtieth anniversary of the opening for signature of the United Nations Convention on the Law of the Sea was an opportunity to look back on its achievements and challenges, to draw major lessons learned and thus determine the way forward for the future. Among the issues that were discussed at that time, one in particular has remained open: teaching the law of the sea. The former President of the Third United Nations Conference on the Law of the Sea’s call to incentivize law schools around the world to promote research in and the teaching of the law of the sea seems to have gone unnoticed, while the concerns expressed by the former Director of the United Nations Division for Ocean Affairs and the Law of the Sea on the scarcity of the teaching of law of the sea in French universities remain unresolved. Also, this study confirms that the situation is indeed worrying as regards the masters in international law, but rather reassuring in the case of degrees in connection with the sea.xxx
