La raréfaction des ressources minérales, en hydrocarbures pousse les différentes Nations à conduire des prospections tous azimuts, seule façon de mettre à jour de nouveaux gisements.
L’Antarctique, territoire encore vierge, apparaît dans ce contexte plein de promesses et suscite logiquement toutes les convoitises comme l’a encore montré la dernière réunion des parties au Traité de l’Antarctique qui a vu la Russie faire part de sa volonté de conduire des travaux pour mettre à jour les ressources naturelles du sixième continent et des mers qui le bordent.
Reste que ce traité, et son protocole de Madrid, fait aujourd’hui obstacle à une telle perspective, tout comme les diverses conventions tendant à protéger la faune et la flore de la zone
Sauf à s’appuyer sur la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer qui a vu dès ses travaux préparatoires un certain nombre d’acteurs désireux de plier le régime juridique du sixième continent aux normes du droit de la mer.
Ce débat ne s’est jamais définitivement éteint et resurgit aussi bien dans le cadre des processus d’extension du plateau continental que de l’exploration des fonds marins.

Mineral resources and hydrocarbons have become scarce in the world.
This situation has brought States to accelerate the prospecting of these resources in search of new discoveries.
In this context, Antarctica, territory still untouched, looks promising and therefore raising the level of disputes between States
The regime established by the Antarctic Treaty and other related instruments, however, constitutes an obstacle for the exploitation of mineral resources that only the law of the sea would be able to solve.